Ribera : ténèbres & lumière
- Siryne Zoughlami
- 7 mai
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Pour cette nouvelle livraison de l'expertise naïve, Siryne Zoughlami a décidé de planter son chevalet au milieu de l'exposition du Petit Palais : "Ribera : ténèbres & Lumière" qui s'est ouverte le 5 novembre dernier et s'est achevée ce 23 février.
Cette fois Siryne Zoughlami a décidé de s’essayer à l'acrylique : couleurs flashy, texture gluante pour un rendu plus libre que la gouache. Et cela pour représenter : Saint Barthélemy mais aussi son écorcheur, un âne et la tête statufiée d'Apollon qui se trouvent comme collés sur un fond noir ouvert en haut à gauche sur une fenêtre-ciel « jaune de Naples ».
Ces quelques figures ont été inspirées par les tableaux de de Jusepe de Ribera (1591-1652), « lo Spagnoletto » comme l'ont surnommé les Italiens. Si on avait déjà pu voir sa peinture en 2015 au Petit Palais dans une exposition très frappante intitulée « Les Bas-fonds du baroque. La Rome du vice et de la misère », cette nouvelle exposition constituait la première rétrospective française de ce peintre d'origine espagnole qui, on l’a compris, accomplit toute sa carrière en Italie : d'abord à Rome où il fait partie de la troupe des caravagesques, vit la vie de bamboche et se nourrit de la peinture du maître, puis il s'établit à Naples alors possession espagnole et sorte de ville-monde, bouillonnante où sa carrière fût fulgurante.
A l'image de ses visions aux cadrages souvent stupéfiants.