7 juillet
- Jean-Luc Florin
- 7 juil.
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La vasque dans l’air s’éleva,
tout comme ta voix s’en était allée,
puisque personne n’avait gagné,
selon ce que le Président décréta
Il fallait beaucoup de JO pour laver ta voix
Il fallait beaucoup d’eau comme pour tes IA
qui elles aussi hallucinent les voix.
Un an déjà que ton vote
s’en est allé
Un an que des ministres ont tout gâché
avec leur France Camelote
Et las, dans le vent chaud, la vasque s’élève
suivie par le doigt fou qui nie
et additionne des voix a posteriori
Possédé de tout ce qu'il t’enlève
Personne n’a gagné et ta médaille est bien rangée
Des ministres sont restés,
Parcoursup est resté
puisque le bronze arrivé dernier
est devenu premier
Et la vasque s’élève encore dans le vent trop chaud du soir
sous l’œil tout oui des vieilles matinales
et le sourire droit de quotidiens
du soir
aux convictions si pâles
On rafle dans les gares, et toujours plus, la vasque s’envole
Même le Président aurait pris de l’altitude
Pour ponce-laver son attitude
Et retrousser chaque vote et puis s’envole
Les jours ont passé,
les sondages sont toujours de saison
Ils reviennent dans ta radio chanter
le refrain obtus de la
droitisation
Tandis qu'aux Tuileries, sous le soleil du soir rougi
Le gros ballon vide s'embrase
si plein de ce qu’il évase
sous l'arc fini de la démocratie