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7 juillet

  • Photo du rédacteur: Jean-Luc Florin
    Jean-Luc Florin
  • 7 juil.
  • 1 min de lecture
Macron et la vasque olympique, juin 2025 (c) Olivier Corsan/MAXPPP
Macron et la vasque olympique, juin 2025 (c) Olivier Corsan/MAXPPP

La vasque dans l’air s’éleva,

tout comme ta voix s’en était allée,

puisque personne n’avait gagné,

selon ce que le Président décréta



Il fallait beaucoup de JO pour laver ta voix

Il fallait beaucoup d’eau comme pour tes IA

qui elles aussi hallucinent les voix.



Un an déjà que ton vote

s’en est allé

Un an que des ministres ont tout gâché

avec leur France Camelote


Et las, dans le vent chaud, la vasque s’élève

suivie par le doigt fou qui nie

et additionne des voix a posteriori

Possédé de tout ce qu'il t’enlève



Personne n’a gagné et ta médaille est bien rangée

Des ministres sont restés,

Parcoursup est resté

puisque le bronze arrivé dernier

est devenu premier



Et la vasque s’élève encore dans le vent trop chaud du soir

sous l’œil tout oui des vieilles matinales

et le sourire droit de quotidiens

du soir



aux convictions si pâles



On rafle dans les gares, et toujours plus, la vasque s’envole

Même le Président aurait pris de l’altitude

Pour ponce-laver son attitude

Et retrousser chaque vote et puis s’envole



Les jours ont passé,

les sondages sont toujours de saison

Ils reviennent dans ta radio chanter

le refrain obtus de la

droitisation



Tandis qu'aux Tuileries, sous le soleil du soir rougi

Le gros ballon vide s'embrase

si plein de ce qu’il évase

sous l'arc fini de la démocratie

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