Dire le viol de Méduse, relectures féministes d'un mythe fondateur
- Simona Crippa

- il y a 4 heures
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« Il ne faut pas que le passé fasse l’avenir »
Hélène Cixous, Le Rire de la Méduse
Ces jours-ci, une séquence discursive qui a enflammé les réseaux sociaux révèle avec une acuité troublante la persistance des logiques de domination à l’œuvre dans le traitement des violences sexuelles. Vous savez de quoi il en retourne. Brigitte Macron qualifie, en privé, les féministes qui ont fait irruption dans la salle de spectacle où se produisait Ary Abittan, de « sales connes ». Enfin, quelques jours après la fuite de cette parole privée, la Première dame, face aux caméras de Brut, prend, publiquement cette fois-ci, la défense de l’acteur, accusé de viol et bénéficiant d’un non-lieu. Elle se justifie en expliquant qu’il fallait absolument dire quelque chose à son ami, lequel avait déclaré « avoir peur » avant d’entrer sur scène. En privé comme en public, Brigitte Macron protège le violeur.
Cette prise de parole, loin d’être anodine, appelle une interrogation fondamentale : qui a peur aujourd’hui ? L’homme accusé, bénéficiant en même temps de la protection implicite de l’institution judiciaire et des relais symboliques du pouvoir, ou la femme qui accuse, dans un pays où près de 94 % des plaintes pour viol sont classées sans suite ?
Car en déplaçant l’affect de la peur vers le camp masculin, cette prise de parole opère une inversion narrative désormais familière : la violence disparaît derrière l’inquiétude de celui qui en est accusé, tandis que la parole des femmes se trouve une fois encore reléguée à la marge, soupçonnée, neutralisée. Émise depuis une position d’autorité symbolique — une Première dame — cette parole ne relève pas seulement de l’opinion individuelle ; elle participe d’un imaginaire collectif qui tend à protéger le dominant, à minimiser la violence sexuelle et à reconduire l’idée selon laquelle les femmes devraient comprendre, patienter, mieux : se taire.
Dans ses réponses à Brut, Brigitte Macron ne s’adresse même pas à l’accusée pour s’excuser, elle s’adresse à une entité plurielle qu’elle dit « défendre », mais on ne sait comment ni dans quel cadre. C’est un effet de double bind : elle défendrait sans véritablement défendre et, surtout, elle défendrait en accusant les féministes de Nous toutes qui font en revanche un travail remarquable d’écoute et de soutien aux victimes. Une position, on l’a déjà fait remarquer dans le camp féministe, qui s’aligne avec celle du Président son mari, lequel, droit dans ses bottes, défend un boy’s club : Darmanin, Abad, Depardieu… la liste est longue.
À l’heure où les féminicides, les viols et les agressions sexuelles continuent de structurer tragiquement l’actualité, cette rhétorique de la protection masculine appelle un sursaut politique, social, mais aussi symbolique.
C’est précisément sur ce terrain symbolique que j’aimerais inscrire aujourd’hui ma réflexion, dans la continuité des travaux d’Iris Brey, Azélie Fayolle ou encore de Jennifer Tamas[1], car il est nécessaire de décrypter les rapport de forces afin de rompre avec les logiques de violence. Qu’elle relève de l’espace médiatique ou institutionnel, qu’elle soit proférée dans un espace privé ou public, qu’elle soit lue dans des ouvrages canoniques (voir à ce propos Joanna Russ, Comment torpiller l’écriture des femmes, 1983, 2025) toute parole qui reconduit un imaginaire patriarcal, mérite d’être analysée et déconstruite. L’épisode des #salesconnes, montre qu’il est de plus en plus indispensable de mettre à jour les origines d’un imaginaire façonné à coup de récits fondateurs qui, depuis des millénaires, imposent des regards de dominants.
Afin de décrypter et déconstruire, il faudrait que nous utilisions de plus en plus, toutes et tous, les nouvelle grilles de lecture ouvertes par des analyses qui offrent de nouvelles focales : le female gaze, le féminist gaze ou d’autres formes de gaze (le point de vue, pour aller vite), élaborées en contrepoint au male gaze conceptualisé par Laura Mulvay en 1975 (Visual Pleasure and Narrative Cinema, Screen, 16(3), 1975, 6-18). Ceci nous permettrait d’interpréter les vieux récits avec un regard contemporain, d’en faire une critique libérée de la vision patriarcale du monde — celle que Brigitte Macron et ses ami-es du boy’s club continuent de véhiculer — ainsi que de proposer de nouvelles écritures et représentations de figures littéraires notamment, qui depuis l’Antiquité hantent notre imaginaire.
Prenons l’exemple de la mythologie qui offre un répertoire foisonnant de violences sexuelles sans que jamais celles-ci ne soient explicitement qualifiées en tant que telles puisqu’elles sont presque toujours requalifiées en actes de séduction, rapts ou métamorphoses. Le viol de Danaé par Zeus, dieu des dieux, est dissimulé par la métamorphose que celui-ci peut accomplir sous la forme éclatante et trompeuse d’une pluie d’or, ou encore celui d’Europe que le même dieu enlève et viole en se métamorphosant en taureau blanc. Ces viols masqués constituent un exemple paradigmatique de la violence patriarcale. Zeus, que Rennie Yotova qualifie de « l’un des plus grands violeurs de la mythologie grecque » (Écrire le viol, 2007), n’est jamais inquiété : son statut de dieu souverain le place hors d’atteinte de toute sanction. Une impunité originelle qui confère à la violence sexuelle une valeur archétypale, fondatrice, inscrite au cœur même du récit occidental. De la glorification de cette masculinité toute-puissante, de la réification du corps féminin, des silences, ellipses et euphémisations textuelles, naît un régime narratif qui banalise le viol en le rendant symboliquement invisible et esthétiquement acceptable.
Le travail de déconstruction apparaît comme titanesque si l’on pense à des millénaires de représentations qui ont façonné les imaginaires collectifs et qui continuent encore aujourd’hui de les orienter voire de les manipuler. Depuis #MeToo, heureusement, les récits patriarcaux sont davantage interrogés, relus, fissurés, déplacés, contestés. Pourtant, la persistance de figures féminines connues prenant la défense de certaines personnalités – on peut citer aussi Fanny Ardant soutenant Gérard Depardieu ou Béatrice Dalle se rangeant du côté de Jacques Doillon — et, plus encore, l’irruption d’un Trump et de sa clique masculiniste, témoignent d’un backlash d’une ampleur considérable, auquel il est urgent de s’opposer collectivement. De nouveaux contre-imaginaires ont émergé et peuvent encore émerger, capables de faire vaciller les figures héritées et les récits dominants.
La figure de Méduse, symbole antonomastique du viol, longtemps réduite au silence et confinée au registre du monstrueux, incarne de manière éclatante la résistance féministe face à l’oppression et la puissance subversive de ceux et celles que l’on cherche à marginaliser. Réinvestie par des réécritures contemporaines, elle peut prendre la parole : elle nomme le viol commis par Poséidon, affronte Persée, son assassin, et expose sa souffrance non pour susciter la compassion, mais pour renverser l’ordre du regard. Revenir de plusieurs millénaires en arrière pour écouter Méduse aujourd’hui, c’est comprendre que la peur n’a jamais véritablement changé de camp — et qu’il est désormais urgent, dans nos récits comme dans nos institutions, de condamner définitivement les Poséidon.
Je propose de prendre comme exemple deux créations contemporaines qui offrent au mythe de Méduse des variantes notoires susceptibles de réparer le tort fait à la Gorgone – tort que l’on continue encore de lui infliger, comme nous le montre hélas l’actualité.

Le collectif La Gang réunissant Sophie Delacollette, Alice Martinache et Héloïse Meire, met en scène Méduse.s en 2021 au théâtre de Liège (spectacle repris depuis) et Béatrice Bienville présente La Véritable histoire de la gorgone Méduse : ou comment tuer un visage en juin 2022 au Théâtre du Quai à Angers. Des voix et des regards féminins et féministes s’emparent ainsi du mythe de la sœur de Sthéno et Euryale dont l’histoire tragique est racontée par Ovide dans Les Métamorphoses : violée par Poséidon dans le temple d’Athéna, Méduse est punie par la déesse pour avoir profané un lieu sacré, et par sa main, métamorphosée en monstre à la chevelure de serpents. Condamnée à pétrifier par son regard tout homme qui s’approche d’elle, elle est finalement décapitée par Persée, fils de Danaé, elle-même victime du viol de Zeus. Persée accomplit cet exploit afin de libérer sa mère, retenue captive par le tyran de Sériphos. Il convient de souligner que, dans ce récits, dieux et hommes — figures intouchables – sont à l’origine d’agressions sexuelles qui ne sont jamais reconnues ni punies en tant que telles.
Ces deux réécritures offrent ainsi l’occasion de réinterroger l’héritage édifiant de l’Antiquité, dont la violence mérite d’autant plus d’être analysée que la mythologie continue de fasciner un large public. Car dans le même temps, des figures médiatiques comme François Busnel persistent à relayer ces récits sans jamais les soumettre à une véritable mise en perspective critique, ce qui limite la profondeur d’une réflexion scientifique renouvelée à l’aune d’un nouveau regard.
Je propose ici d’analyser en deux mouvements la renaissance de Méduse telle qu’elle s’inscrit dans les actualisations du mythe. J’examinerai d’abord les enjeux de la représentation de la Gorgone, entre figuration et défiguration, et la mise en scène de la monstruosité du viol. Je montrerai ensuite comment ces réécritures, La Gang et Bienville, donnent la parole à Méduse et contribuent à la réinscrire dans le monde des vivants et des sujets agissants. Ce travail s’inscrit dans une réflexion plus large appelée à se prolonger sous la forme d’un essai consacré aux figures mythologiques dominées et marginalisées par la culture patriarcale.
Figurer et défigurer méduse
Le mythe de Méduse est structuré par un motif central : celui du regard. Jean-Pierre Vernant (La Mort dans les yeux, 1996), a montré combien l’œil, la vision et la réciprocité du voir et de l’être-vu organisent la figure de la Gorgone. Toutefois, en inscrivant ce regard dans un régime scopique implicitement masculin, la lecture anthropologique classique contribue à invisibiliser un élément fondamental du mythe : le viol de Méduse par Poséidon et la violence genrée qui en découle.
Dans les récits antiques, Méduse est une jeune vierge (parthenos), c’est-à-dire une femme dont le corps est déjà socialement destiné à l’homme de la cité (voir Nicole Loraux, Les Enfants d’Athéna. Idées athéniennes sur la citoyenneté et la division des sexes, 1981). Après avoir été violée — et incestée — par son oncle Poséidon dans le temple d’Athéna, elle est punie non pour le crime subi, mais pour ce que son corps représente : une altérité féminine perçue comme dangereuse. Athéna, figure féminine pourtant puissante, reconduit ainsi les lois patriarcales en transformant la victime en monstre. La peur du féminin, assimilée à la mort, s’inscrit durablement dans l’imaginaire visuel occidental, une peur que Mireille Dottin-Orsini montre encore à l’œuvre dans la figure moderne de la femme fatale telle qu’elle se cristallise dans la littérature du XIXe siècle (Cette femme qu’ils disent fatale, 1993).
La logique d’occultation du viol traverse les textes antiques et notamment leurs traductions. Au livre IV des Métamorphoses, Ovide raconte le mythe dans ces mythèmes principaux. Gorgô est d’abord la tête qui effraie et pétrifie, les exploits du héros Persée devancent le crime à l’origine de la métamorphose de la jeune fille, le viol n’est mentionné qu’en clôture de l’histoire, comme s’il s’agissait d’un détail anodin. Dans la traduction pour Gallimard de George Lafaye (1925, reprise pour l’édition de 1992), le viol de Méduse est euphémisé : « violer » devient « déshonorer ». À l’inverse, des traductions plus récentes, comme celles de Danièle Robert (Actes Sud, 2001) ou de Marie Cosnay (Éditions de l’Ogre, 2017), nomment explicitement le viol. Ce déplacement lexical rappelle que traduire n’est jamais neutre : refuser de nommer la violence, c’est contribuer à son effacement symbolique. Dire le mot viol engage dès lors une lecture politique du mythe.
Les réécritures scéniques contemporaines de Méduse proposées par Béatrice Bienville et par le collectif La Gang, opèrent un renversement décisif. Elles substituent au regard pétrifiant un regard solidaire, réparateur et sororal. Méduse est rendue à son humanité : elle n’est plus le monstre à abattre, mais une figure blessée, dont le corps et la voix racontent la violence subie.
Chez La Gang, le viol est montré sans érotisation, à travers une mise en scène fragmentée et médiatisée (vidéo, récits croisés), relevant d’un female gaze qui expose la phénoménologie de l’agression. Chez Bienville, l’acte est suggéré par l’absence, laissant le violeur seul face au public, assigné à sa responsabilité. Dans les deux cas, la scène devient un espace de dévoilement politique : le monstrueux n’est plus Méduse, mais ce qui lui a été fait.
Ces relectures contemporaines déconstruisent ainsi un imaginaire hérité de la mythologie et relayé par la culture de la séduction, qui a longtemps banalisé le viol. Elles s’opposent en effet à un héritage littéraire plus large qui a contribué à banaliser la violence sexuelle sous couvert de séduction. Dès le XVIIIᵉ siècle, des figures comme Don Juan ou Casanova construisent un imaginaire où la contrainte est requalifiée en conquête, le refus féminin en « faux abandon », selon l’expression de Rousseau, et la violence masculine en preuve de virilité. Cette tradition, relayée par des auteurs comme Sade et analysée par l’historien Georges Vigarello (Histoire du viol, XVIe – XXe siècle, 1998), participe d’une véritable culture du viol, dans laquelle l’homme conserve le droit de séduire, puis de « punir » les femmes qu’il soumet, comme le faisait déjà remarquer Mme de Staël dans Delphine.
En redonnant à Méduse un visage, une voix et une communauté, les réactualisations du mythe le transforment en outil critique. Regarder Méduse aujourd’hui, ce n’est plus détourner les yeux par peur : c’est affronter la vérité d’une violence fondatrice et ouvrir la possibilité d’une réparation symbolique.
Faire parler Méduse
Afin de rompre avec la culture du viol et le mythe de la séduction patriarcale, il est nécessaire de faire parler Méduse. Les réécritures contemporaines de Béatrice Bienville et du collectif La Gang placent au centre de la scène une figure longtemps réduite au silence, qui reconquiert son humanité en nommant son histoire et en disant le viol. Dès l’avant-propos de La Véritable histoire de la Gorgone Méduse, Bienville annonce clairement son projet : « c’est […] l’histoire d’une femme qui ne se tait pas » (p. 7). De son côté, La Gang renverse d’emblée la focalisation masculine du mythe : « Et si c’était Méduse qui prenait la parole, qui donnait son point de vue ? »
Ce déplacement est d’autant plus politique que la mythologie antique repose sur le silence des femmes. Pénélope en offre un exemple emblématique : enfermée dans l’attente d’Ulysse, elle est aussi sommée de se taire par son propre fils dès le premier chant de l’Odyssée : « la parole en revanche ça regardera les hommes […] car le maître au palais, c’est moi » (Homère, L’Odyssée, trad. du grec par Emmanuel Lascoux, 2021, p. 64). Les réécritures modernes viennent précisément rouvrir cet espace interdit. Margaret Atwood permet ainsi à Pénélope de raconter sa propre Odyssée, tandis qu’Elfriede Jelinek donne à Eurydice un long monologue d’émancipation. Faire parler Méduse s’inscrit dans cette même filiation : reprendre la langue confisquée pour rendre dicible la violence.
La prise de parole est d’autant plus cruciale que, dans le mythe, la langue des femmes est littéralement menacée : Philomèle se voit couper la langue pour qu’elle ne dénonce pas son viol. Se réapproprier les mots du viol devient alors un geste de réparation symbolique. Méduse parle malgré la difficulté, malgré la douleur, malgré le risque du silence imposé. Sa voix se double même d’un rire, hérité d’Hélène Cixous, qui appelle à subvertir un « discours gouverné par le phallus ». Contre les lectures mythologiques et psychanalytiques qui ont fait de la décapitation de Méduse un symbole de la castration masculine, Cixous revendique une écriture féminine où Méduse rit « à faire sauter la loi en l’air » (Le Rire de la Méduse, 1975).
Les mises en scène contemporaines prolongent ce manifeste. Dans Méduse·s, la parole de Poséidon et de Persée est marginale : c’est Méduse qui raconte, interpelle et met en crise le récit héroïque. Elle place Persée face à un choix : perpétuer la fable patriarcale — « les règles de Poséidon resteront éternelles » — ou emporter le masque de Gorgô comme témoignage de « la responsabilité que nous portons dans ce récit qui se répète ». Le miroir n’est plus une arme pour tuer, mais un outil de réflexion sur la virilité et la violence.
Chez Bienville, Persée, figure fragile et désabusée, écoute la parole de Méduse et vacille. Il finit par remettre en cause l’autorité divine elle-même : « Elle m’a parlé […] Je ne crois plus que vous soyez des dieux. » (p. 105) En doutant, il fissure l’édifice patriarcal et rappelle que le viol est avant tout « un acte de violence et d’autorité » (Benoîte Groult, « Préface », in Susan Brownmiller, Le Viol, 1976). Le female gaze n’est pas, dans ces réécritures, un regard exclusif, mais une position éthique ouverte à quiconque accepte de remettre en cause les récits dominants.
Enfin, Méduse·s articule explicitement mythe et réalité en intégrant des témoignages contemporains de femmes victimes de violences sexuelles. Ces voix enregistrées résonnent, pendant la représentation, comme un chœur moderne, faisant écho à #MeToo et reliant Méduse à toutes celles qui, de Philomèle à Laury Thilleman et Judith Godrèche, luttent contre le silence. Cette polyphonie affirme que le female gaze n’est pas un regard vengeur, mais « un lieu d’où on voit plus clair » (Anne-Claire Marpeau, « La réparation du female gaze ? », 2022), un espace de création, de réparation et de transmission.

Lorsque La Véritable histoire de la Gorgone Méduse s’achève sur « je vaincrai le monde » (p. 118), et que Méduse·s se clôt sur le mot « créer », ces paroles dessinent une même perspective : faire de la réécriture des mythes un outil critique, féministe et émancipateur, capable de transformer nos imaginaires et notre mémoire collective.
J’ai pointé le #salesconnes et ces figures féminines qui, par habitude ou complicité, s’érigent en gardiennes du patriarcat. Méduse nous rappelle que créer, verbaliser, c’est résister, et que, comme d’ailleurs l’a bien souligné Ary Abittan, paradoxalement plus lucide que Brigitte Macron, la peur peut enfin changer de camp.
Béatrice Bienville, La Véritable histoire de la Gorgone Méduse ou comment tuer un visage, Angers, Éditions du Quai « DESC », 2021.
Collectif La Gang, Méduse.s, prochaines représentations : 14/01/2026 > 16/01/2026 – Théâtre 140, Bruxelles (BE) – LABEL IMPACT ; 02/04/2026 > 04/04/2026 – Maison des Cultures et de la Cohésion Sociale de Molenbeek, Bruxelles (BE) – LABEL IMPACT ; informations : https://compagniewhatsup.com/meduse-s-2/
Note :
[1] Voir Iris Brey, Le Regard féminin. Une révolution à l’écran, Paris, Éditions de l’Olivier « Les Feux », 2020 ; Azélie Fayolle, Des femmes et du style, Paris, Éditions Divergences, 2023 et Subvertir le male gaze. Littératures pour les deux moitiés du monde, Paris, Éditions Divergences, 2025 ; Jennifer Tamas, Au NON des femmes. Libérer nos classiques du regard masculin, Paris, Seul « La Couleur des idées », 2023.







