Rentrée littéraire 2025

Nassera Tamer, Paul Gasnier, Louise Rose, Pierre Boisson, Laurent Mauvignier, Joanna Russ, Johanna Luyssen, Alexandra Saemmer, Hélène Laurain, Jakuta Alikavazovic, Natacha Appanah ou encore Simon Johannin : tels sont les premiers noms de celles et ceux qui, selon Collateral, font de la rentrée littéraire 2025 une rentrée qui propose une politique des mères, de la maternité et du matrimoine contre les violences patriarcales.

Jérusalem/ Al-Quds/ Wasif Jawhariyyeh : Une fiction pour mémoire, Vincent Lemire, Laura Ulonati

« Ce n’est pas anodin le nom d’un lieu », (p. 17) Fin 2022, Vincent Lemire publie une magnifique Histoire de Jérusalem , condensée en BD...

LA CULTURE VOUS FAIT DE L'EFFET

Rentrée littéraire 2025

Jérusalem/ Al-Quds/ Wasif Jawhariyyeh : Une fiction pour mémoire, Vincent Lemire, Laura Ulonati

Hella Feki : « L’histoire est témoin des époques, la fiction est lumière de la vérité » (Une Reine sans royaume)

Michel-Rolph Trouillot : une autre approche de l’Histoire (Faire taire le passé - Pouvoir et production historique)

Olivier Adam : « Je me sentais comme une coquille vide, une enveloppe dénudée de substance. Il m’a bien fallu inventer quelque chose. C’est tout » (Et toute la vie devant nous)

Sergueï Lebedev : lavandière de l'existence (La Dame Blanche)

Hélène Laurain : “Il y a un enjeu important à parler du contrôle du corps des femmes à l’heure où le fascisme est déjà au pouvoir” (Tambora)

Rachid Benzine : Livres et photos (L’homme qui lisait des livres)

Dario Ferrari : Une satire irrésistible du petit monde universitaire (La Récréation est finie)

Laurent Mauvignier : "C’est à partir de l’abîme d’ignorance dans lequel nous vivons que l’écriture devient possible" (La Maison vide)

Nassera Tamer : l'histoire personnelle comme tache aveugle (Allô la place)

Joanna Russ : Infiniment culte (Comment torpiller l’écriture des femmes)

Louise Rose : "J’avoue que j’ai du mal avec le terme d’héroïne" (Les Projectiles)

Cécile Guilbert : « Mon feu littéraire s’intéresse plus aux autres qu’à moi-même » (Feux sacrés)

Victor Pouchet : l’enfance, le deuil, l’imaginaire (Voyage voyage)

Simon Johannin : "Le sol de France est plein de ces dépouilles d’enfants volontairement oubliées qui, ni vivants ni morts, n’auront eu de traitement digne" (Le Fin chemin des Anges)

Daniel Maximin : Un retour au roman (Salves de blues)

Antoine Wauters : "C’est un livre qui parle de la façon dont les silences qui enveloppent nos histoires personnelles impactent nos vies" (Haute-Folie)

Alexandra Saemmer : “80 ans après l’expulsion des Sudètes, j’ai voulu sonder l’action d’une sorte de douleur-fantôme des ressortissants" (Les Zones grises)

Sorj Chalandon : Un pan de la grande Histoire dans une histoire d’homme (Le Livre de Kells)

Chloé Delaume : « Tant que ne tomberont pas les ogres les plus en vue, les prédateurs conserveront la victoire culturelle » (Ils appellent ça l’amour)

Camille de Toledo : “Ce livre cherche à échapper à ce qui nous détermine pour célébrer les formes d’attachement qui nous sauvent ”(Au temps de ma colère)

Jakuta Alikavazovic : une mère entre art de l'éclat et art de la fugue (Au grand jamais)

Nassera Tamer : “C’est par l’écriture que j’ai commencé à mettre un peu de sens dans la manière dont j’étais affectée par la langue de mes parents ”(Allô la Place)

Pierre Boisson : “La radicalité de la voix de Christine Pawlowska fait entendre son refus de remplir les rôles que la société attendait d'une femme ” (Flamme, volcan, tempête)

Kaouther Adimi : La superposition des couleurs (La Joie ennemie)

Nathacha Appanah : « Il y a l’impossibilité de la vérité entière à chaque page mais la quête désespérée d’une justesse au plus près de la vie » (La nuit au cœur)

Gabrielle de Tournemire : "C’est peut-être surtout ça, je crois, que la fiction apporte : un espace d’incarnation" (Des enfants uniques)

Paul Gasnier : “Décortiquer cet accident avec douceur, sans colère tripale, est une forme de résistance à l’époque” (La Collision)

Une rentrée politique des mères

Paul de Brancion : Un épisode inattendu de la guerre d’Algérie (L’Armée des frontières)