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Bérénice Hamidi : « Les œuvres ont une part de responsabilité majeure dans la perpétuation de la culture du viol et de l’inceste » (Le Viol, notre culture)

  • Photo du rédacteur: Simona Crippa
    Simona Crippa
  • il y a 2 heures
  • 12 min de lecture


Berenice Hamidi (c)  DR
Berenice Hamidi (c) DR


Chercheuse en arts du spectacle et professeure à l’Université Lumière Lyon 2, Bérénice Hamidi explore depuis plusieurs années la manière dont nos représentations collectives façonnent les rapports de domination. Ses recherches croisent analyse esthétique, sociologie et histoire des politiques culturelles dans une perspective intersectionnelle. Dans Viol, notre culture, son essai aussi lucide que fulgurant publié aux Éditions du Croquant en mai 2025, elle met au jour les fils qui tissent l’impensé collectif autour des violences sexuelles, montrant comment elles s’enracinent dans nos habitudes, nos images, nos mots.

Collateral est allé à la rencontre de l’autrice qui éclaire dans cet entretien les zones d’ombres d’une culture qui persiste à se dérober à elle-même, et esquisse les chemins possibles pour la transformer.




Vos recherches sur les violences sexistes et sexuelles (VSS) s’inscrivent dans une démarche de long terme, nourrie par des analyses croisées entre actualité, représentations culturelles et récits médiatiques. Vos précédentes interventions – qu’il s’agisse d’articles, d’entretiens de conférences et même de mise en scène – ont abordé des affaires emblématiques comme celles de Depardieu, Pelicot ou Depp, que vous recontextualises dans notre paysage culturel façonné par le cinéma, la littérature ou encore le théâtre. Le titre de votre nouvel ouvrage paru au mois de mai aux Éditions du Croquant, Le Viol, notre culture, se révèle à la fois explicite et percutant. En quoi la désignation du viol comme « notre culture » remet-elle en question la responsabilité collective face à ce phénomène ? Et comment le concept de « culture du viol » permet-il de comprendre la banalisation des violences sexuelles dans notre société ?

 

Le titre de l’essai a en effet une visée d’interpellation aux lecteur.ices : il est temps de regarder en face non seulement le caractère endémique des VSS, mais aussi, par conséquent, le fait que ces violences disent quelque chose de notre société, de nos institutions comme de nos représentations culturelles… et donc aussi de chacun.e d’entre nous, de nos imaginaires, de nos dénis aussi. Le titre vise également à questionner l’expression « culture du viol », qui m’est apparue au fil de mes recherches comme un des points de résistance et de crispation. Aujourd’hui, il est devenu dicible et audible de considérer que les VSS sont massives et systémiques. Mais parler de « culture du viol » suscite encore un rejet massif, pour deux raisons qui viennent dire deux points aveugles qui persistent : d’abord, l’expression accole les mots « culture » et « viol » or, pour beaucoup de gens, la culture étant par définition ce qui nous émancipe et nous élève, l’idée qu’il puisse y avoir une culture qui éduque à la violence est choquant et inacceptable ; ensuite, beaucoup disqualifient cette formule née des travaux de sociologues féministes des années 1970, la jugeant excessive et contreproductive, et lui rétorquant qu’on ne peut pas dire qu’on vivrait dans une société qui approuve le viol et qui en ferait une valeur positive. C’est à la fois vrai et faux. Et c’est pour cela qu’il m’a semblé si important de déplier le sens de cette expression, qui insupporte justement parce qu’elle vient pointer une contradiction majeure dans laquelle nous sommes pris. Ce qu’elle met au jour c’est, sous le rejet collectif explicite et conscient du viol et sous l’opposition communément admise entre viol et bon sexe, une vérité tout aussi inavouable que fondatrice de notre ordre (hétéro)sexuel : un continuum de violences qui repose sur un apprentissage beaucoup plus tacite et inconscient reposant sur trois piliers que sont l’invisibilisation, la normalisation et l’érotisation de formes de violences de genre dans nos relations sexuelles et amoureuses.  

 



Le mouvement #MeToo né en 2017 a constitué sans doute un tournant majeur dans la prise de conscience mondiale des violences faites aux femmes. Pourtant malgré ce grand apport à la visibilité du phénomène, les avancées en matière de lutte restent faibles. Jusqu’à quel point le backlash actuel freine-t-il les effets positifs de #MeToo ?

 

Le mouvement #MeToo est une révolution politique, c’est-à-dire un soulèvement contre un ordre de domination qui est au pouvoir. Et, comme dans toutes les périodes de révolution, les forces dominantes font tout pour garder/reprendre le pouvoir, à l’échelle nationale comme internationale. Ce qui est acquis, c’est une certaine libération de l’écoute (et non de la parole comme on le dit à tort, car les victimes ont toujours parlé) : le sujet des VSS est sur la table des discussions. Mais en France, les changements concrets dans les prises en charge, judiciaires ou thérapeutiques, sont encore nettement insuffisants. Ce qui domine dans nos institutions, ce n’est pas tant le backlash violent des masculinistes assumés qui pullulent en ligne et à la Maison Blanche, qu’une version plus insidieuse qui prend moins la forme d’un refus frontal que d’une fausse bonne volonté, de politiques affichées mais qui ne sont ni continues ni cohérentes, d’un manque de volonté politique qui se manifeste aussi dans le refus d’utiliser les bons concepts et de mettre en place les bons outils pour penser ces violences et donc lutter efficacement contre elles, en menant une politique de prévention et de dissuasion.

 



De quelle manière l’idéalisation sociale de certaines formes de masculinité comme celle du bad boy par exemple et même plus largement celle du séducteur, peuvent-elles favoriser des dynamiques problématiques autour du consentement et des comportements agressifs ?

 

Un des enjeux majeurs, si on veut lutter contre les VSS, consiste en effet à déplacer le regard des victimes vers les auteurs de violences, qui sont des hommes dans 90% des cas. Or, les hommes ne sont pas par nature plus violents ou plus dotés de pulsions sexuelles que les femmes. Ce qui est en question, ce sont donc les modèles de masculinité qui sont valorisés vs ceux qui sont dévalorisés, les comportements attendus/promus de la part des hommes en matière de sexualité, de séduction et de relations amoureuses. Être gentil, être soutenant pour sa partenaire, ne sont pas des qualités qui font grimper dans la hiérarchie de la virilité, bien au contraire. La glamourisation des bad boys, bourreaux des cœurs et parfois des corps, qu’on retrouve tous genres artistiques et tous siècles confondus, du Valmont des Liaisons Dangereuses à Chuck Bass dans Gossip Girl, est un modèle aussi puissant pour les personnages fictifs que pour les artistes réels, qu’on pense à Bertrand Cantat ou à Johnny Depp. L’homme blessé et plus encore le génie tourmenté ont le droit d’être violents, on leur trouve des excuses (leur enfance, leurs œuvres) et on les pardonne. On a donc un problème de représentation en termes d’acteurs des scènes de séduction et de sexe que nous idéalisons. On a aussi un problème de scénario, qui bien au-delà des scènes de violence, repose sur une partition genrée asymétrique. La trame récurrente des scripts de séduction et de sexe représentés dans les œuvres, c’est le renversement du « non » initial d’une femme en un « oui » final arraché à force d’assaut viril, une séduction écrite sur le modèle guerrier de la conquête puis du siège, où l’homme avance et la femme perd du terrain, finissant par céder plus qu’elle ne consent. À lui l’activité, à elle la passivité.

 



Vécues, les violences faites aux femmes sont aussi racontées et représentées depuis des millénaires dans la littérature, la peinture et plus récemment au cinéma. Quel rôle jouent ces récits et ces images dans la formation de nos attitudes face au viol ? Sachant par exemple que lorsqu’on évoque le mythe de Méduse, on se souvient davantage de l’horreur qu’elle suscite plutôt que du viol-inceste commis sur elle par son oncle Poséidon.

 

Effectivement, le problème n’est pas que l’on n’a pas raconté ces histoires, c’est plutôt qu’on les a mal racontées, au sens où on les a beaucoup racontées d’une façon qui empêche de voir les violences pour ce qu’elles sont et même qui nous apprend à ne pas les voir, autrement dit qui nous apprend à vivre et à voir le monde depuis un point de vue favorable aux personnes qui commettent ces violences, dès lors qu’elles sont en position de pouvoir, et d’un point de vue défavorable aux victimes. Les œuvres ont une part de responsabilité majeure dans la perpétuation de la culture du viol et de l’inceste. Et là encore, le problème est tous genres artistiques et toutes époques confondues, de Méduse que vous évoquez jusqu’à Game of Thrones, où on voit sans voir que la belle et méchante reine Cercei Lannister, par exemple, est victime d’inceste de la part de son frère jumeau Jamie, un personnage qui lui, nous est présenté comme plutôt sympathique. Dans beaucoup de récits que nous aimons, que ce soit en littérature, au cinéma, dans les chansons, l’empathie des lecteurs/lectrices et des spectateurs/spectatrices va ainsi à des personnages masculins qui sont violents, mais dont la violence est tempérée et dans une certaine mesure excusée par leur passé, leur enfance ou autre, tandis que ces circonstances atténuantes bénéficient moins aux personnages féminins. Cela tient aussi beaucoup au fait que les premiers sont de véritables sujets qui ont donc le droit à la complexité, là où les secondes sont souvent réduites à des fonctions secondaires, relatives à un ou des personnages masculins, et à des rôles stéréotypés (la Maman et la Putain, avec les variantes intermédiaires de la Sainte, de l’Infirmière et de la Victime).

 



Il existe un « regard prédateur » comme vous l’écrivez, celui qui s’inscrit dans la logique du « male gaze » tel que théorisé par Laura Mulvey et qui impose une vision du monde fondée sur des rapports de domination. De quelle manière ce regard se déploie-t-il ? Et peut-on dire qu’il se reconfigure désormais aussi hors du cinéma, dans la chanson par exemple, la publicité et dans l’espace mouvant des réseaux sociaux ?

 

J’ai choisi de parler de regard prédateur car cela nomme clairement le problème, et aussi parce que l’expression male gaze peut générer un malentendu : il ne s’agit pas d’un regard masculin mais d’un regard mâle, i.e. machiste voire misogyne, qui considère les femmes comme des objets et comme des proies. Pour autant, l’analyse de Mulvey, malgré les critiques légitimes dont elle a fait l’objet de la part de bell hooks notamment, pour son aveuglement à l’enjeu des discriminations raciales, conserve selon moi un intérêt majeur. Elle permet de penser très finement la façon dont ce regard s’impose à nous tous et toutes en agissant sur trois plans à la fois. D’abord, celui du cadrage de l’image : c’est la caméra qui déshabille le personnage féminin et l’actrice, morcelant son corps et le réduisant au statut d’objet de désir, ce désir étant lui-même réduit au geste unilatéral de prendre sans demander. Le male gaze opère également sur le plan des personnages et de l’intrigue, où les personnages féminins sont réduits au statut d’objet décoratif et relégués dans des arcs narratifs secondaires permettant le repos du guerrier, sujet principal dont l’action est au contraire primordiale, puisqu’elle change le cours de l’histoire et parfois de l’Histoire. Enfin, le male gaze opère sur un troisième plan, et c’est ce dernier qui le rend si puissamment efficace pour conditionner nos imaginaires : le plan de la narration et de l’adresse aux récepteurs et réceptrices de l’œuvre, qui fait que nous épousons tous et toutes ce regard et nous identifions au héros masculin, ou du moins entrons en empathie avec ses ressentis et son point de vue. Et effectivement, cette analyse a été transposée d’autres types de fiction comme la littérature, la chanson, et elle est également opérationnelle pour des images visuelles ou textuelles moins/non fictionnelles (même s’ils ne sont pas dépourvus de mise en scène !) comme la publicité, les médias sociaux et les réseaux sociaux.

 



Vous évoquez l’« affaire Chénier » de 2017 comme exemple d’œuvre littéraire qui esthétise et érotise la « zone grise ». Pour commencer, pourriez-vous revenir, même brièvement, sur ce que l’on entend par cette expression ? Par ailleurs, entre l’univers des représentations et celui du vécu, la « zone grise » brouille les perceptions et la qualification des faits. Ne pourrait-on pas dire que, du point du vue juridique, le droit tranche avec une netteté qui contraste avec ce flou ? 

 

La « zone grise » est une autre expression clé pour penser les VSS. Ce qui est frappant, c’est qu’au départ, elle a été élaborée par une psychologue féministe néo-zélandaise, Nicola Gavey[1], pour nommer un vécu traumatique de beaucoup de ses patientes, qui relataient dans son cabinet des rapports sexuels dont elles savaient qu’ils ne relèvent pas du viol au sens pénal du terme, mais qui étaient pour autant des rapports auxquels elles n’avaient pas pleinement et librement consentis. Cette notion permet à Gavey d’ouvrir sur la description du vaste éventail des contraintes subies par les femmes dans nos sociétés encore et toujours patriarcales, derrière l’affichage d’égalité et de libération sexuelle, qui cachent un ordre sexuel toujours asymétrique, qu’elle nomme « l’échafaudage culturel du viol ». Or, en France, ces dernières années, l’expression est au contraire utilisée lors d’affaires de VSS comme une stratégie de défense d’hommes accusés afin de les décharger de toute responsabilité, tout en faisant porter aux femmes qui se disent victimes de ces violences, la responsabilité de ne pas avoir assez su exprimer leur non-consentement. On retrouve ces enjeux dans les scènes de sexe fictives, aujourd’hui comme hier : l’affaire Chénier a eu lieu en 2017, quand a été mis au concours de l’agrégation de lettres un poème de cet auteur du XVIIIe siècle, « L’Oaristys », qui a suscité une querelle d’interprétation. Alors que les professeurs enseignaient une scène d’amour idyllique exemplaire, certain.es élèves candidat.es au concours lisaient et voyaient une scène de viol. Ce qui m’a intéressée, c’est que pour ma part, je ne lisais ni l’un ni l’autre : il y a dans le texte à la fois des signes du désir puis de plaisir du personnage féminin et des formulations explicites de son refus, et le personnage masculin passe outre. Le problème, c’est précisément que le poème interdit de trancher en viol ou sexe consenti, c’est qu’il participe d’une convention esthétique largement répandue qui érotise cette zone grise[2]. Les opposant.es à #MeToo se plaignent souvent qu’on ne pourrait plus rien dire et qu’on ne pourrait plus séduire, ce qui dit bien qu’implicitement, séduction et forçage sont encore étroitement associés dans beaucoup d’esprits !  

 



Dans quelle mesure la pornographie, en tant que forme de représentation participant à un continuum de violences symboliques et réelles, contribue-t-elle à normaliser certains comportements, comme l’illustrent les scandales autour des affaires « French Bukkake » et « Jacquie et Michel » récemment mis en lumière par le collectif publié au Seuil, Sous nos regards. Récits de la violence pornographique ?

 

Quand on parle de la responsabilité des représentations culturelles dans la perpétuation de la culture du viol, on pointe souvent du doigt la pornographie. Il est incontestable que les conditions de production actuelle de la pornographie mainstream, particulièrement depuis l’explosion des plateformes en ligne comme pornhub et du porno dit « amateur », qui a fortement impacté la protection sociale des acteur.ices de cette industrie, impliquent des formes de violences sexuelles extrêmes. Dans les procès auxquels vous faites références, les chefs d’accusation étaient le « viol » et la « traite d’êtres humains avec actes de barbarie ». De même, les scripts sexuels représentés à l’écran sont saturés d’un imaginaire hyper violent où l’excitation sexuelles va presque toujours de pair avec des formes d’humiliation de la personne pénétrée par celui qui la pénètre, un imaginaire misogyne, mais aussi raciste, âgiste, validiste et classiste[3]. Pour autant, je trouve dangereux de stigmatiser uniquement la pornographie, comme si c’était le seul espace où se trouvent les représentations problématiques de la sexualité. Les comédies romantiques ou les grandes œuvres classiques sont des productions culturelles qui propagent bien plus redoutablement la culture du viol, comme je l’explique dans l’essai, à la fois parce qu’elles sont bien davantage prises comme sources d’inspiration et de modèle pour nos comportements dans la vie réelle, et parce qu’elles idéalisent des formes moins facilement repérables de violences de genre. Un des problèmes est aussi que la pornographie est souvent le premier contact des jeunes avec la sexualité, parce que beaucoup de familles n’abordent pas le sujet et que trop d’établissements scolaires font l’impasse sur l’éducation à la vie sexuelle et affective, pourtant obligatoire.

 



Ma dernière question porte sur les initiatives artistiques, de recherche et/ou citoyennes qui proposent des contre-récits face à la culture du viol : peuvent-elles déstabiliser les logiques patriarcales et capitalistes qui structurent les représentations sexuelles, ou restent-elles marginales et vulnérables à une récupération par le système qu'elles contestent ? Quelles stratégies pourraient renforcer l’impact de ces initiatives à l’échelle sociale ou institutionnelle ?

 

Dans le sillage de #MeToo et de #Blacklivesmatter, un autre hashtag a émergé, moins viral mais tout aussi important : #RepresentationsMatter. Les représentations comptent, parce que les récits, les images que nous nous inventons, auxquels nous nous identifions et qui nous bercent et nous portent, contribuent à changer le monde… ou à l’entériner ! Tout comme il y a des œuvres qui propagent efficacement la culture du viol, il y en a d’autres qui travaillent à démasquer et nommer la violence et/ou à ouvrir nos imaginaires vers d’autres modèles de scripts sexuels et relationnels. Promouvoir ces récits, ces visions, est très important, et cela passe par du financement public et privé de ce type de productions culturelles. Et il est tout aussi important d’éduquer à décoder les violences, et donc de continuer à montrer les œuvres problématiques ou plus précisément, de commencer enfin à les regarder en face, sans le déni et la complaisance qui ont si longtemps prévalu. Cela participe d’un projet qui doit être plus large : à l’ère de la désinformation de masse, portée par des projets politiques et des moyens technologiques inédits, l’éducation au développement d’une pensée critique face aux images et aux récits dont nous sommes abreuvés est plus important que jamais. 

 

 


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Bérénice Hamidi, Le Viol, notre culture, Éditions du Croquant « Carton rouge », 93 pages, 5 euros, mai 2025.

 

 

A noter :

Du 24 au 29 novembre aura lieu la représentation de Le Procès, un dispositif expérimental qui déplace de la sphère académique et médiatique à la sphère judicaire, l’affaire Chenier. Mise en scène de Bérénice Hamidi et Gaëlle Marti : Théâtre de la Cité internationale, Paris 14e infos : https://www.theatredelacite.com/notre-proces




Notes :

[1] Nicola Gavey, Just sex. The cultural scaffolding of rape, Routledge, 2004. Voir aussi l’analyse qu’en fait Manon Garcia, La Conversation des sexes. Philosophie du consentement, Climats, 2021.

[2] Voir à ce sujet le spectacle de Bérénice Hamidi et Gaëlle Marti, notre procès, création 2024 (texte : Bérénice Hamidi, Gaëlle Marti, Laure Ignace, Catherine Le Magueresse, Hélène Merlin-Kajman, Laure Murat et Marc Pichard).

[3] Voir à ce sujet le rapport « Pornocriminalité : mettons fin à l'impunité de l'industrie pornographique ! » du Haut Conseil à l’Égalité, 27/09/2023. Consultable en ligne à l’adresse : https://www.haut-conseil-egalite.gouv.fr/rapport-pornocriminalite-mettons-fin-limpunite-de-lindustrie-pornographique   

 

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