top of page


Charles Coustille : « Ce qui est le plus perturbant, c’est l’invasion de notre société par le vocabulaire du management » (Bilan de compétences)
Charles Coustille (c) Jean-François Paga/Grasset Enlevé, drôle, léger mais aussi profondément politique : impossible, à la veille de ces vacances de fin d'année, que vous ne lisiez pas l'excellent premier roman de Charles Coustille, Bilan de compétences qui vient de paraître chez Grasset. Au fin fond de la Seine-et-Marne, à Coulommiers, un jeune enseignant, Charles C, se prend de passion pour une collègue qu'il entreprend de séduire via les applications de rencontres en usant

Johan Faerber
il y a 5 heures


Jenny Erpenbeck : RDA mon amour (Kairos)
Jenny Erpenbeck (c) Gallimard Poésie, théâtre, romans, essais : l’histoire tragique de l’Allemagne au XX e a souvent été le terreau d’une grande littérature. Des histoires d’amour empêchées, aux prises avec les forces de l’Histoire, s’y déploient et y meurent. Vingt-cinq ans après le tournant du siècle, le temps d’une génération, paraît donc Kairos , écrit par Jenny Erpenbeck, écrivaine et dramaturge établie : un roman tourmenté, déchiqueté, superbement traduit de l’allem

Cécile Dutheil de la Rochère
8 déc.


Hajar Bali : Une exploration d’humanité (Partout le même ciel)
En avril 2016, de passage au Niger, Hajar Bali répondait ainsi à la question sur ses thèmes de prédilection dans l’écriture : « J’aime insérer la grande Histoire dans des histoires très intimes ou familiales. Faire évoluer mes personnages dans des quotidiens marqués par les événements subis et qui les ont faits tels qu’ils sont aujourd’hui, sans forcément qu’ils en aient conscience. (…) Disons que je raconte les destinées de gens normaux souvent confrontés à des événements tr

Christiane Chaulet Achour
25 nov.


Bruno Cabanes : « Voir la guerre » (Les fantômes de l’île de Peleliu)
Bruno Cabanes © Anna Ramsden On sait l’importance des premières phrases. Chez Bruno Cabanes, c’est Marguerite Duras que l’on croit entendre dès l’incipit : « La première fois que je suis allé à Peleliu, ne sachant que regarder, je n’ai rien vu », ce qui sonne comme un écho au célèbre « tu n’as rien vu à Hiroshima »… La tonalité littéraire et métaphorique de l’ouvrage de cet historien spécialiste de l’histoire des guerres s’impose dès lors immédiatement. Elle révèle d’emblée

Anne Prouteau
25 nov.


Anouar Benmalek : Amour, beauté et violence dans l’URSS du XXe siècle (Irina, un opéra russe)
« Je ne pourrais pas ne pas écrire. Quand je n’écris pas, j’ai une inquiétude presque métaphysique jusqu’à me demander ce que je fais sur cette terre. Je dois écrire, un peu comme le fumeur qui doit fumer ou l’ivrogne qui doit boire. Moi, je dois écrire. » (Anouar Benmalek, RFI 25 septembre 2021) Ce roman russe est un roman algérien… d’un des écrivains algériens parmi les plus talentueux qui signe ici son dixième roman. Pour Djamal Guettala du Matin d’Algérie du 11 septembr

Christiane Chaulet Achour
12 nov.


La littérature, au bon et mauvais sens du terme
Jean-Benoît Puech (c) DR Le mot de littérature ne va plus sans avertissement ni guillemets. La méfiance s’impose quand elle se montre « au mauvais sens du terme », celui d’une langue figée par les conventions, victime d’une rhétorique surannée, empêtrée dans une tradition incapable de saisir les enjeux, les questions mais aussi la langue d’une époque qui change. Une telle littérature n’est pas seulement haïssable, elle est devenue « inadmissible ». Les tentatives de trouver

Jan Baetens
5 nov.


Entretien avec Chiara Mezzalama : « Côtoyer les fantômes » (Dans la chambre forêt)
Chiara Mezzalama © Alessandro Nigro Giro di alberi est une œuvre de Franca Sonnino datée de 1987, réalisée avec du fil de fer et du fil de coton. Et c’est justement ce fil solide qui lui a permis d’explorer la dimension de la sculpture sans renoncer à l’usage d’un matériau intimement lié à l’univers domestique et féminin. Les arbres de Sonnino semblent s’ancrer à la terre tout en la transcendant, comme si, dans leur enchevêtrement de fils, se cachait le désir de retenir ce

Sara Durantini
4 nov.


Julien Delmaire : « Gardons ce périmètre de pudeur, où nous ne sommes que témoins » (La Joie de l’ennemi)
Julien Delmaire (c) JF Paga/Grasset C’est à partir des chansons de Townes Van Zandt, un chanteur de country peu connu mais qui a inspiré ses successeurs, que Julien Delmaire, lui-même poète et slameur, propose, dans ce cinquième roman, une histoire de personnages en marge, au fin fond des Etats-Unis, qui rappelle les œuvres de Ron Rash et de Jim Harrisson et qui est soutenue par une écriture poétique envoûtante. « Le crépuscule colorie l’horizon d’un pastel gras. La jument

Cécile Vallée
4 nov.


Jérusalem/ Al-Quds/ Wasif Jawhariyyeh : Une fiction pour mémoire, Vincent Lemire, Laura Ulonati
« Ce n’est pas anodin le nom d’un lieu », (p. 17) Fin 2022, Vincent Lemire publie une magnifique Histoire de Jérusalem , condensée en BD...

Christiane Chaulet Achour
13 oct.


Hella Feki : « L’histoire est témoin des époques, la fiction est lumière de la vérité » (Une Reine sans royaume)
Hella Feki (c) Marie Rouge/Lattès Après Les Noces de jasmin , roman polyphonique dans lequel elle décrit la révolution tunisienne de...

Cécile Vallée
7 oct.


Michel-Rolph Trouillot : une autre approche de l’Histoire (Faire taire le passé - Pouvoir et production historique)
« Nous avons tous besoin d’histoires qu’aucun livre d’histoire ne peut raconter, mais qu’on ne trouve pas non plus dans les salles de...

Christiane Chaulet Achour
6 oct.


Olivier Adam : « Je me sentais comme une coquille vide, une enveloppe dénudée de substance. Il m’a bien fallu inventer quelque chose. C’est tout » (Et toute la vie devant nous)
Olivier Adam par Jean-Philippe Baltel © Flammarion Depuis Je vais bien ne t’en fais publié en 2000, Olivier Adam participe à un rythme...

Cécile Vallée
30 sept.


Sergueï Lebedev : lavandière de l'existence (La Dame Blanche)
Sergueï Lebedev (c) Jane Lezina Une mère se meurt. L'issue est proche, inéluctable. Bien que presque un siècle plus tard et de l'autre...

Guillaume Augias
30 sept.


Hélène Laurain : “Il y a un enjeu important à parler du contrôle du corps des femmes à l’heure où le fascisme est déjà au pouvoir” (Tambora)
Hélène Laurain (c) © Alexander Abdelilah/Verdier Politique et poétique : tels sont les deux mots qui, au-delà de leur euphonie, viennent...

Johan Faerber
29 sept.


Rachid Benzine : Livres et photos (L’homme qui lisait des livres)
Rachid Benzine (c) Astrid di Crollalanza/Julliard « Être au seuil de la réalité » Comment parler de la Palestine sans tomber sous...

Christiane Chaulet Achour
29 sept.


Dario Ferrari : Une satire irrésistible du petit monde universitaire (La Récréation est finie)
Dario Ferrari (c) DR Après le fantastique Uvaspina de Monica Acito, les éditions du sous-sol nous proposent un nouveau roman italien...

Cécile Vallée
23 sept.


Laurent Mauvignier : "C’est à partir de l’abîme d’ignorance dans lequel nous vivons que l’écriture devient possible" (La Maison vide)
Laurent Mauvignier (c) Mathieu Zazzo/Minuit Une des plus grandes réussites de notre contemporain : tels sont les mots qui viennent à...

Johan Faerber
22 sept.


Nassera Tamer : l'histoire personnelle comme tache aveugle (Allô la place)
Nassera Tamer © Miliana Salomé Rahouadj/Verdier Le livre de Nassera Tamer, Allô la Place , s'ouvre sur un exergue emprunté à Jacques...

Alexis Weinberg
19 sept.


Joanna Russ : Infiniment culte (Comment torpiller l’écriture des femmes)
Joanna Russ (c) Photo Tee Corinne/Courtesy the Lesbian Herstory Archives/University of Oregon Libraries Il aura fallu plus de quarante...

Simona Crippa
17 sept.


Louise Rose : "J’avoue que j’ai du mal avec le terme d’héroïne" (Les Projectiles)
Louise Rose (c) Hélène Bamberger/POL Un grand et fort premier roman comme on en lit trop rarement : telle est le sentiment qui accompagne...

Johan Faerber
17 sept.
bottom of page




