Rentrée d'hiver 2025

Blandine Rinkel, Clothilde Salelles, Clara Breteau, Juliet Drouar, Jean Echenoz, Olivier Rolin, Alex Tamécylia, Lola Lafon ou encore Ivan Butel et Julien Perez : tels sont les premiers noms de celles et ceux qui, selon Collateral, font de la rentrée d'hiver 2025 une rentrée qui interroge notamment la place patriarcale des pères pour en sonder les figures violentes, obscures, angoissantes.

Agnès Riva : “Tant que la politique de la ville et la politique resteront l’affaire des hommes, les femmes auront du mal à y imposer leur vision” (Un autre ailleurs)

Agnès Riva (c) Francesca Mantovani/Gallimard Une très belle réussite : telle est la pensée qui vient cueillir après avoir lu le troisième...

LA CULTURE VOUS FAIT DE L'EFFET

Rentrée d'hiver 2025

Agnès Riva : “Tant que la politique de la ville et la politique resteront l’affaire des hommes, les femmes auront du mal à y imposer leur vision” (Un autre ailleurs)

Nastassja Martin & Olivier de Sépibus : « Nous respirons les plantes et nous respirons aussi les glaciers. Ils nous respirent en retour » (Aux sources de glace)

Audrey Jarre : « Ça ne servait à rien de prendre ou de regarder une photo si ce n’était pas pour être profondément perturbé par ce qu’elle représentait » (Les négatifs)

Noël Herpe : "Je me vis comme un être délié, privé d’incarnation, une conscience perpétuellement prête à s’effondrer" (Je déménage)

Gabriel Gauthier : Des mesures illimitées (La Vallée du Test)

Christelle Taraud : « La "nouvelle pornographie" nous abîme très intimement et durablement, individuellement et collectivement » (Sous nos regards. Récits de la violence pornographique)

Neige Sinno : Le Mexique, du voyage à la demeure (La Realidad)

Anouk Grinberg : La lignée de Méduse (Respect)

Sophie Divry : “Parler du virus comme d’une ‘guerre’ démontre l’incapacité du pouvoir à affronter les défis autrement que par la manière forte” (Pour tout le monde en même temps)

Stéphane Bouquet : “Je ne décide jamais de ce que je vais écrire : je me tiens dans la forêt du réel et je guette” (Tout se tient)

Sami Tchak et Annie Ferret : « Il faut situer ses exigences de lecteur au plus haut, tutoyer les sommets ou rien » (Profaner Ananda)

Chimamanda Ngozi Adichie : Les femmes : au-delà et en-deçà des rêves (L’Inventaire des rêves)

Marie Docher : “Se confronter à l'invisibilité, c'est aiguiser, presque mécaniquement, sa perception des mécanismes sociétaux” (Pourquoi les lesbiennes sont invisibles)

Une commune poésie – sur "Le Rêve d’un langage commun" d’Adrienne Rich

Margot Giacinti : « Comme beaucoup d’autres femmes, j’ai compris que j’étais tuable » (Le Commun des mortelles : Faire face au féminicide)

Amadou Barry : Le pacte de fraternité (Journal d'un exilé)

Karen Finley : Salutaire et douloureux (Je n’étais pas censée être talentueuse. Écrits 1985-1994)

Sarah Bernstein : Le ciel égratigné (Obéissantes et Assassines)

Thomas Hochmann : “La campagne contre le « wokisme » au nom de la liberté d’expression a pour objectif de diffuser en paix des discours de haine”

Judith Brouste : « L’état normal du monde, c’est la guerre… » (Vérification)

Maïka Sondarjee : Des noms, des lieux, des origines (D’où tu viens ?)

Gaël Octavia : « Dans l’asymétrie / D’un Uca pugilator / Fleurit la mangrove » (L’étrangeté de Mathilde T. et autres nouvelles)

Marianne Alphant : « J’avais toujours eu le projet d’écrire sur le ménage, cette activité rituelle, négligée, surtout féminine » (L’Atelier des poussières)

Alban Lefranc : Portrait de l’écrivain en insaisissable (Dis-moi qui tu hantes)

Manon Garcia : « Contrairement à ce que l’on pourrait croire et espérer, le monde dans lequel nous vivons n’est pas un monde post #MeToo » (Vivre avec les hommes)

Claire Tencin : Pour l'enrichissement du matrimoine (L’Étreinte amicale, Marie de Gournay et Michel de Montaigne)

Sandra Moussempès : Eriger une demeure hantée d'une plus vibrante réalité (Sauvons l'ennemie)

Neige Sinno : “Souvent, la littérature est une porte d’entrée dont je ne veux pas, qui a construit en moi ces attentes, ces préjugés” (La Realidad)

Barbara Israël : Comment écrire sa vie ? (La beauté des ruines)

Les voix de Mercè Rodoreda : Langue catalane et traduction

Hélène Sanguinetti : Un ex-voto à la mémoire d'une mythologie intime (Jadis, Poïena)

Mathilde Levesque : “Le choix d’écrire sur ce procès est en soi une démarche féministe” (Procès Mazan : une résistance à dire le viol)

Karine Tuil : « Seule la représentation pouvait, à terme, changer profondément les codes culturels, les préjugés, les réflexes » (La guerre par d’autres moyens)

Samy Langeraert : “Je suis pour dire les choses tranquillement dans les livres et bloquer les ronds-points dans la vraie vie” (Le Chant du merle humain)

Denis Podalydès : Une esquisse rétive (L'Ami de la famille : souvenirs de Pierre Bourdieu)

Marie Redonnet : Persister à devenir soi (Port l’Étoile)

Monica Acito : « Il n’existait pas un foutre de terme inventé par l’homme pour définir l’espèce animale à laquelle il appartenait » (Uvaspina)

Jean-Michel Devésa : Une polyphonie romanesque (Une désarmée des morts)

Philippe Forest : « En racontant on donne une autre dimension à une histoire » (Et personne ne sait)

Céline Bagault : “Je voulais raconter ce qui était arrivé au corps de mon père, comment il avait alimenté les animaux des sous-bois" (Ici commence mon père)

Michèle Audin : Un passé qui ne passe pas ? (La Maison hantée)

Ivan Butel : “Pour mon personnage, le bulletin de vote a remplacé le fusil-mitrailleur. Mais peut-être que les idéaux sont demeurés à l’identique” (De silence et d’or)

Adèle Yon : “Mon roman est féministe en ce qu’il engage à renouveler nos imaginaires de la folie, de la malédiction familiale” (Mon vrai nom est Elisabeth)

Nathalie Azoulai : Une fable morale (Toutes les vies de Théo)

Agustina Bazterrica : À « toutes les indomptables, les sorcières, les désobéissantes, celles qui portent la lumière » (Les Indignes)

Blandine Rinkel : Dévier pour vivre (La Faille)

Julien Perez : “Mon roman interroge la différence entre l’art vécu sous sa forme cérémonielle et l’art vécu intimement” (Hommages)

Olivia Rosenthal : Fils tirés, fils coupés, fils tissés (Une femme sur le fil)

Cracker l'époque : Michelle Gallen (épisode 1)

Jean Echenoz : “Il me semble que le style n'est que la soumission de la forme au propos” (Bristol)